Piqûre de méduse

Qu'est-ce qu'une méduse ?

Les méduses sont des animaux à corps mou qui nagent librement et dont la cloche en forme d'ombrelle ressemble à de la gelée et dont les tentacules sont traînants. Les tentacules sont recouverts de minuscules sacs (appelés nématocystes) qui libèrent du venin.

Quelques-uns vivent en eau douce, d'autres dans les eaux côtières peu profondes et d'autres encore dans les profondeurs des océans. On pense qu'il s'agit de la plus ancienne espèce animale à organes multiples, datant de plus de 500 millions d'années.

Que ressent-on lors d'une piqûre de méduse ?

Les symptômes d'une piqûre de méduse sont les suivants :

• Douleur piquante localisée,

• Démangeaisons,

• Éruption cutanée,

• Bandes surélevées (zébrures).

Pour la grande majorité des personnes piquées dans les eaux britanniques, il s'agira d'une piqûre de méduse. L'intensité initiale varie d'une piqûre d'ortie à une brûlure soudaine de la peau, bien que les piqûres d'homme de guerre puissent devenir plus douloureuses avant que la douleur ne se calme.

Parmi les symptômes les moins courants, on peut citer

• Être malade (vomir).

• Diarrhée.

• Douleurs abdominales.

• Engourdissements/troubles dans les membres.

• Spasmes musculaires.

Au Royaume-Uni, cette situation est plus probable en cas de piqûres multiples d'une méduse à crinière de lion, d'une méduse-boussole, d'un dard mauve ou de l'homme de guerre portugais.

Les réactions allergiques aux piqûres de méduses sont inhabituelles mais peuvent provoquer un gonflement, une oppression thoracique, des difficultés respiratoires et une anaphylaxie. L'anaphylaxie est une urgence médicale - voir le dépliant séparé intitulé Anaphylaxie.

Toutes les méduses piquent-elles ?

Toutes les méduses ne piquent pas. Parmi celles qui piquent, très peu sont dangereuses pour l'homme. Il existe plus de deux mille espèces de méduses connues, mais on estime que trois cent mille restent à découvrir.

La plupart des piqûres de méduses sont dues au fait de nager dans des méduses, de patauger dans des eaux peu profondes, de marcher sur des méduses (ou des parties de méduses) lorsqu'elles sont échouées sur la plage, ou d'essayer de les manipuler.

Les nageurs sont les plus exposés ; la plupart des nageurs de fond et des nageurs d'endurance font régulièrement l'expérience de piqûres répétées de méduses.

Les méduses sont-elles toxiques ?

Cela dépend de ce que vous entendez par le terme "toxique". La plupart des méduses britanniques peuvent piquer, mais aucune n'est dangereuse pour la vie. Certaines ont des piqûres très douloureuses, mais le terme "toxique" est généralement réservé aux toxines qui peuvent causer des dommages réels et durables.

Les méduses-boîtes constituent un vaste groupe d'espèces de méduses. Les variétés les plus dangereuses se trouvent dans l'Indo-Pacifique, et leur venin est définitivement toxique. Elles sont très différentes des méduses que l'on trouve dans les eaux britanniques, car elles sont capables de voir et de se propulser, et elles peuvent piquer lorsqu'elles se trouvent à proximité, même sans être touchées. Certaines de ces méduses ont des piqûres extrêmement venimeuses qui peuvent mettre la vie en danger.

Il existe également un grand groupe de méduses appelées orties de mer, que l'on trouve principalement dans les océans Pacifique et Atlantique. Elles ne sont généralement pas mortelles pour l'homme, mais une allergie à la piqûre peut entraîner de graves problèmes.

Quelles sortes de méduses trouve-t-on au Royaume-Uni ?

Le Royaume-Uni compte six espèces de vraies méduses et deux espèces d'animaux ressemblant à des méduses, l'homme de guerre portugais et le marin au gré du vent.

Méduse commune

Les méduses communes se trouvent dans toutes les eaux du Royaume-Uni, en particulier dans les estuaires et les baies, et sont principalement observées du milieu du printemps au milieu de l'été. Elles sont transparentes, avec des tentacules rose pâle ou orange, et mesurent jusqu'à 30-40 cm de diamètre. Leur piqûre est extrêmement légère.

Méduse boussole (ou méduse cadran)

Elles sont claires et présentent des bandes brun-orange rayonnant à partir du centre, comme les points d'un compas. Pouvant mesurer jusqu'à 30 cm de diamètre, elles possèdent 24 tentacules longs et fins et quatre "bras" frangés et pendants. On les trouve principalement dans la moitié sud du Royaume-Uni en été. Bien qu'elles ne soient pas dangereuses, leur piqûre peut être très douloureuse, comme une mauvaise piqûre d'ortie.

Méduse bleue

Elles sont d'un bleu ou d'un violet vif, avec un bord froufroutant et de longs et fins tentacules. Elles sont communes dans le sud-ouest et au Pays de Galles au printemps et en été, et ont une piqûre légère.

Méduse à crinière de lion

Ces méduses beaucoup plus grandes préfèrent les eaux froides et se rencontrent principalement du nord du Pays de Galles au nord de l'Écosse (et plus au nord). La cloche frangée est brun rougeâtre et peut mesurer jusqu'à deux mètres de diamètre.

Les multiples tentacules très fins s'étendent sur 10 à 20 mètres et ont une piqûre douloureuse. Des morceaux de tentacules peuvent se détacher de l'animal et dériver dans la marée, où ils peuvent encore piquer. La piqûre est parfois décrite comme un choc électrique.

Méduse tonneau

Ces méduses barriques de couleur rose crème pâle ont une cloche solide et caoutchouteuse pouvant atteindre un mètre de diamètre, avec des marques violacées sur le pourtour. On les trouve principalement à l'ouest des îles britanniques en été et en automne. Elles n'ont pas de tentacules, mais huit bras épais et frangés en forme de chou-fleur, et leur piqûre est très légère.

Méduse à dard mauve

Ces petites méduses méditerranéennes (10 cm) sont couvertes de verrues roses ou mauves et possèdent quatre longs bras frangés. Elles sont rares au Royaume-Uni, mais fréquentes en Méditerranée en été. Elles ont une piqûre douloureuse, parfois décrite comme une décharge électrique ou comme une piqûre d'ortie.

Homme de guerre portugais

L'homme de guerre portugais, Physalia physalis, n'est pas une méduse, mais un groupe de nombreux animaux différents appelés zooïdes, attachés et codépendants, de sorte qu'ils se comportent comme un seul animal.

Présentes dans les océans Atlantique, Indien et Pacifique, ces créatures se déplacent en grands groupes, parfois par centaines de milliers, de sorte que lorsqu'un homme de guerre s'échoue sur la plage, d'autres le suivent souvent.

Ces dernières années, on a signalé à plusieurs reprises des groupes de ces créatures dérivant au large des côtes britanniques et s'échouant sur les plages. Comme la plupart des méduses, elles flottent à la surface de la mer et dérivent au gré du vent et des courants - elles ne peuvent pas se propulser.

L'homme de guerre est translucide avec une teinte violacée. Le "corps" peut mesurer jusqu'à 30 cm de long, mais les tentacules mesurent généralement dix mètres de long et peuvent atteindre trente mètres ou plus. La partie visible est une vessie remplie de gaz qui est visible au-dessus de l'eau et qui sert de voile.

Les tentacules contiennent des nématocystes remplis de venin qui piquent, paralysent et tuent les petits poissons en cas de contact. Ces nématocystes provoquent une piqûre très douloureuse chez l'homme, parfois décrite comme une sensation de brûlure soudaine avec un fouet chaud.

Des tentacules ou des parties de tentacules se détachent fréquemment et peuvent dériver pendant des jours, toujours venimeux, avec la possibilité de piquer les nageurs. Une fois échoué et apparemment inerte, l'homme de guerre continue de piquer, car les kystes des "tentacules" restent vivants pendant un certain temps.

Les décès dus à l'homme de la guerre sont possibles mais extrêmement rares - deux ont été signalés au cours des cinquante dernières années, aucun dans les eaux britanniques. Dans les deux cas, la victime semble avoir eu une réaction allergique(anaphylaxie) à la piqûre.

Marin au gré du vent

Le marin au vent, velella velella, est un groupe d'organismes ressemblant à l'homme de guerre portugais. Il est bleu et possède une voile triangulaire caractéristique sur une base circulaire sous laquelle pendent de petits tentacules. Elle peut se présenter en vastes essaims et un grand nombre d'entre elles s'échouent occasionnellement le long des côtes du sud-ouest et du Pays de Galles. Contrairement à l'homme de guerre, il est inoffensif.

Comment soigner une piqûre de méduse

Il est utile de savoir ce qu'il faut faire en cas de piqûre de méduse au Royaume-Uni, mais si vous nagez dans les mers tropicales, en particulier dans l'Indo-Pacifique, il est vital de disposer de ces informations et d'être préparé.

Dès que possible, retirez les tentacules restants, sans les toucher avec la peau nue. Utilisez un bâton. Si vous utilisez des vêtements ou des serviettes, ne les portez pas et ne les utilisez pas par la suite.

• Rincez abondamment à l'eau de mer pour éliminer tous les kystes. N'utilisez pas d'eau douce, car les parties de méduses restantes risqueraient de laisser échapper encore plus de venin.

• Après un rinçage complet, trempez ou rincez la zone dans du vinaigre (acide acétique) pendant environ 30 secondes. Cela empêchera les kystes de libérer leurs toxines en les désactivant.

• Si vous n'avez pas de vinaigre à votre disposition, continuez à vous rincer à l'eau de mer ou à l'aide d'un gel commercial contre la douleur causée par les méduses.

• Ne frottez pas encore la zone, car des kystes peuvent s'accrocher aux poils fins de votre corps et vous risquez de les casser et de vous piquer les mains.

• Ne pas encore appliquer de glace ou d'eau chaude.

• Appliquez de la crème à raser sur la zone. Rasez la zone à l'aide d'un rasoir ou d'une carte de crédit pour éliminer tout kyste adhérent. Appliquer à nouveau du vinaigre ou de l'alcool. La crème à raser empêche les kystes qui n'ont pas été activés de libérer leur toxine pendant le rasage.

• Les piqûres aux yeux doivent être rincées avec une solution saline commerciale telle que Artificial Tears® ; tamponner la peau autour des yeux à l'aide d'une serviette imbibée de vinaigre. Ne mettez pas de vinaigre directement dans les yeux. Si vous êtes sur la plage, utilisez de l'eau de mer.

• Les piqûres dans la bouche doivent être traitées avec du vinaigre ¼ de volume. Mélangez 1 à 3 volumes de vinaigre à de l'eau. Se gargariser et recracher la solution.

• Si la personne qui a été piquée commence à ressentir des symptômes généraux qui ne sont pas liés à la piqûre, tels qu'une sensation de malaise, des vomissements ou des douleurs abdominales, il convient de consulter d'urgence un médecin.

Comment éviter les piqûres de méduses ?

Évitez de toucher les méduses. Il est généralement préférable de ne pas toucher une méduse, même si vous pensez qu'il s'agit d'une variété inoffensive et même si elle est échouée et semble morte, car elle peut encore piquer.

Si vous voyez des méduses dans l'eau, éloignez-vous en nageant et sachez que les méduses se trouvent généralement en groupes.

Une combinaison de plongée vous protégera contre la plupart des piqûres de méduses, bien que les parties exposées de votre peau, comme les mains, le visage et les pieds, puissent encore être piquées.

À quoi ressemble le dard d'un homme de guerre portugais ?

La piqûre de l'homme de la guerre est très douloureuse et est souvent décrite comme une sensation de brûlure soudaine sur la peau. On dénombre environ 10 000 piqûres humaines causées par l'homme de la guerre en Australie chaque été, principalement sur la côte est.

Les piqûres sont généralement multiples et provoquent des lésions cutanées de plus de 20 cm. Certaines lésions cutanées graves se transforment en croûtes qui durent environ deux semaines avant de se résorber et de laisser des cicatrices rouges. Les piqûres provoquent une douleur qui dure 2 à 3 heures. Les piqûres sont généralement très douloureuses et laissent des marques rouges ouvertes sur la peau pendant 2 à 3 jours.

Plus rarement, le venin peut déclencher une réaction semblable à une allergie, notamment un gonflement des voies respiratoires, des troubles du rythme cardiaque et des difficultés respiratoires. D'autres symptômes peuvent être une température élevée (fièvre) et un état de choc. Les piqûres mortelles sont extrêmement rares et résultent généralement d'une réaction allergique à plusieurs piqûres.

Comment soigner la piqûre d'un homme de guerre portugais ?

Le traitement repose sur les mêmes principes que pour les autres piqûres. Il vise d'abord à éliminer les kystes restants de la peau, où ils peuvent être piégés par les poils du corps. Commencez par verser beaucoup d'eau salée sur la peau. Évitez l'eau douce ou l'alcool, qui peuvent faire éclater les kystes et libérer davantage de venin.

Rincez abondamment avec du vinaigre pendant 15 à 30 secondes pour désactiver les kystes restants et aider à neutraliser le venin et la douleur.

Rincez pendant 15 minutes supplémentaires. Si vous le pouvez, appliquez de la mousse à raser sur la plaie pendant 30 secondes, puis rasez la zone à l'aide d'un rasoir (en rinçant entre chaque passage). C'est la meilleure façon d'éliminer les kystes restants, coincés ou accrochés aux poils de la peau. Si vous n'avez pas de rasoir, utilisez une carte de crédit pour gratter la peau, puis rincez à nouveau et réappliquez du vinaigre pendant 15 à 30 secondes.

N'appliquez la chaleur ou le froid qu'APRÈS cela. Les compresses chaudes accélèrent la décomposition des toxines de guerre déjà présentes dans la peau.

Lors d'un essai sur 96 nageurs piqués accidentellement par des physalies, l'immersion dans de l'eau chaude à 45°C s'est avérée plus efficace que la glace, même si cette dernière peut être utile.

Le vinaigre topique n'est pas universellement accepté comme traitement des piqûres de l'homme de guerre portugais en Australie, car il peut aggraver les piqûres d'une espèce similaire de Physalia à plusieurs tentacules vivant dans les eaux australiennes. Cependant, l'espèce à plusieurs tentacules n'a pas été signalée en dehors de l'Australie, et le vinaigre reste la méthode recommandée pour traiter les piqûres de méduses ailleurs.

Où se trouvent les méduses les plus dangereuses ?

Les espèces de méduses les plus dangereuses, voire mortelles pour l'homme, sont certaines des méduses-boîtes que l'on trouve dans l'océan Indo-Pacifique et autour des côtes de l'Australie, en particulier au nord, et des Philippines. La méduse-boîte australienne est également connue sous le nom de guêpe de mer.

Les méduses-boîtes sont bleu pâle et transparentes, avec une cloche en forme de cube. Chacune possède jusqu'à 60 tentacules portant des milliers de cellules urticantes. La mise à feu n'est pas déclenchée par le toucher, mais par la détection de substances chimiques sur la surface extérieure de la proie.

Les gélatines peuvent se déplacer délibérément plutôt que de dériver, à une vitesse pouvant atteindre quatre nœuds, et chasser pour trouver de la nourriture. Elles possèdent des groupes d'yeux sur les quatre côtés de leur cloche, avec des paires d'yeux de chaque côté possédant une lentille, une rétine, un iris et une cornée, mais comme elles n'ont pas de système nerveux central, on ne sait pas exactement comment elles traitent ce qu'elles voient.

Il existe de nombreuses variétés de méduses-boîtes. Toutes ne sont pas dangereuses, mais les plus connues (et les plus dangereuses) sont l'énorme Chironex, dont le venin affecte le cœur, et la minuscule Irukandji, dont le venin peut provoquer le syndrome d'Irukandji, qui affecte le cœur, le système nerveux et la peau.

A quoi ressemble une piqûre de méduse-boîte ?

Les piqûres de méduses-boîtes sont très douloureuses. La méduse-boîte projette son venin et ses kystes dans la peau, ce qui augmente considérablement leur potentiel de nocivité. L'une des raisons de la nature particulièrement dangereuse des piqûres de méduses-boîtes est que les personnes piquées peuvent entrer en état de choc, ce qui les rend incapables de nager, et se noyer avant d'atteindre le rivage.

Chironex fleckeri est une très grande méduse-boîte dont le venin peut provoquer des troubles du rythme cardiaque et un arrêt cardiaque. Une piqûre au contact d'un tentacule de quatre pieds peut tuer un homme adulte, et de deux pieds un enfant. Les piqûres plus petites ne sont généralement pas mortelles. Aux Philippines, une quarantaine de personnes meurent chaque année des suites d'une piqûre de méduse-boîte. En Australie, où les plages sont protégées par des filets et où le public est très sensibilisé, moins de 100 personnes seraient mortes de piqûres de méduses-boîtes depuis 1883, bien que certains décès inexpliqués survenus lors de baignades puissent être liés à cette créature.

Chiropsalmus quadrigatus est une espèce légèrement plus petite, très commune et tout aussi dangereuse dans l'océan Indo-Pacifique, que l'on trouve également moins fréquemment dans les mers des Caraïbes. On pense qu'elle a causé un grand nombre de décès dans les eaux du Pacifique, mais pas en Australie.

Les méduses Irukandji sont petites - elles ne mesurent que 1 à 3 cm de diamètre (selon le type), mais leurs tentacules à peine visibles peuvent atteindre un mètre de long. Elles injectent du venin et des kystes dans la peau, provoquant le syndrome d'Irukandji. Ce syndrome se traduit par de fortes douleurs musculaires, y compris des douleurs lombaires intenses, une accélération du rythme cardiaque, une augmentation massive de la pression artérielle, des nausées, des maux de tête, des sueurs, un engourdissement des muscles, une oppression thoracique, une agitation, des nausées (vomissements) et un terrible sentiment de fatalité. Dans les cas les plus graves, ils peuvent provoquer des hémorragies cérébrales. Un délai d'environ 30 minutes s'écoule avant l'apparition des symptômes.

Environ 100 personnes sont hospitalisées chaque année en Australie en raison du syndrome d'Irukandji. Une seule piqûre n'est généralement pas mortelle, mais les piqûres multiples d'un groupe de gelées sont extrêmement dangereuses. Les décès sont très rares, mais une hospitalisation avec coma artificiel peut être nécessaire pendant deux semaines pour gérer les symptômes. Les survivants peuvent ressentir une douleur considérable pendant des semaines et conservent généralement des cicatrices permanentes à l'endroit où les tentacules sont entrés en contact.

La peur de la méduse-boîte entraîne la fermeture de la quasi-totalité des plages du nord de l'Australie. Les quelques plages qui restent ouvertes sont équipées de filets anti-méduses et les sauveteurs portent des combinaisons en Lycra® du cou à la cheville. Des panneaux avertissent les nageurs de ne pas frotter une piqûre, mais de l'imbiber de vinaigre.

Comment soigner une piqûre de méduse-boîte ?

Sur la plupart des plages où l'on trouve ces méduses, des panneaux d'avertissement signalent la présence d'aiguillons marins. Il convient donc de traiter toute piqûre soudaine comme s'il s'agissait d'une méduse-boîte dans ces circonstances.

• Inondez immédiatement la zone avec du vinaigre ménager pour empêcher les nématocystes non déchargés de s'enflammer. Cette mesure ne soulage pas la douleur, mais permet d'éviter d'autres piqûres.

• Ne jamais frotter la zone avec du sable.

• Retirez les tentacules imbibés de vinaigre à l'aide d'un bâton ou d'un autre outil.

• Si la victime présente un essoufflement, une faiblesse, des crampes musculaires, la sensation d'avoir le cœur qui bat (palpitations) ou tout autre symptôme généralisé, il convient de demander une aide médicale d'urgence.

• Pour soulager la douleur, appliquez des poches de glace. Si la douleur devient insupportable, consultez un médecin. Aucune étude ne permet d'appliquer de la chaleur sur ces piqûres.

• L'attendrisseur de viande, le bicarbonate de soude, la papaye, les sprays commerciaux, l'alcool et l'urine ne sont pas efficaces. Ils ont souvent des effets néfastes, ce qui aggrave les dégâts.

• Si une traînée rouge apparaît entre le point de piqûre et les glandes lymphatiques voisines, ou si l'une ou l'autre de ces zones devient rouge, chaude et sensible, il faut immédiatement consulter un médecin.

• Ne tardez pas à appeler l'aide médicale d'urgence si la victime présente des signes de réaction importante.

• Le traitement médical consiste à administrer des antihistaminiques, des analgésiques puissants et des médicaments destinés à abaisser la tension artérielle.

• Il existe des preuves que des solutions anesthésiques locales puissantes soulagent la douleur de certaines piqûres de méduses-boîtes.

Y a-t-il des méduses-boîtes au Royaume-Uni ?

Les méduses-boîtes vivent dans les eaux chaudes, et non dans les eaux froides du Royaume-Uni. Ces informations sur les méduses-boîtes sont incluses parce que les gens s'y intéressent et souhaitent souvent obtenir des informations. Si vous vous rendez dans le Pacifique ou en Australie, tenez compte des conseils locaux concernant la baignade et ne vous baignez pas sur les plages fermées en raison de la présence d'espèces marines dangereuses.

Les piqûres de méduses très douloureuses sont rares dans les eaux britanniques, et il n'existe aucun cas de personne tuée par une méduse au Royaume-Uni. Les piqûres de méduses mortelles sont très peu probables. Soyez raisonnable, évitez les méduses si vous en voyez et envisagez de porter une combinaison si vous aimez passer du temps dans la mer. Si vous voyez un grand nombre de méduses dérivant ensemble (parfois appelées "bloom"), sortez de l'eau, mais ne laissez pas l'idée des méduses vous empêcher de faire de l'exercice et de profiter de l'océan.

L'augmentation des températures de la mer est susceptible d'affecter l'emplacement des méduses. Des rapports en provenance d'Australie font état de la présence de méduses-boîtes plus au sud, autour de la côte australienne, que par le passé, mais ces méduses particulières ne se trouvent pas dans la bonne partie des océans du monde et ne représentent pas une menace possible pour le Royaume-Uni. Bien qu'il existe des variétés de méduses-boîtes dans les eaux chaudes de l'Atlantique, beaucoup plus proches de l'équateur que nous, le principal risque pour les nageurs au Royaume-Uni n'est pas lié à la vie marine, mais aux courants et aux marées.

Le Dr Mary Lowth est l'auteur ou l'auteur original de cette brochure.