Campylobacter

Qu'est-ce que le campylobacter ?

Les Campylobacter sont des germes (bactéries Campylobacter) qui peuvent provoquer une intoxication alimentaire désagréable. L'une des souches les plus courantes de ce groupe est Campylobacter jejuni. Lorsque l'on mange ou boit un aliment contenant les germes Campylobacter, cela provoque une maladie, généralement une gastro-entérite, c'est-à-dire une infection des intestins.

Les virus sont de loin les causes les plus fréquentes de gastro-entérite. La gastro-entérite bactérienne est beaucoup moins fréquente, mais le campylobacter est la cause bactérienne la plus fréquente au Royaume-Uni.

Symptômes de Campylobacter

Les symptômes typiques du campylobacter sont les suivants :

• Sensation de malaise(nausée).

• Diarrhée (parfois sanglante).

• Vomissements.

• Douleurs abdominales avec crampes et température élevée (fièvre).

• Déshydratation possible.

Les symptômes apparaissent généralement dans les 2 à 5 jours suivant la consommation de l'aliment contaminé ou le contact avec l'animal contaminé. Cependant, la période précédant l'apparition des symptômes (appelée "période d'incubation") peut être aussi courte qu'un jour ou aussi longue que 11 jours.

Chez la plupart des personnes, les symptômes sont relativement légers et s'atténuent en l'espace de 2 à 3 jours. Environ 9 personnes sur 10 se remettent de la maladie en une semaine. Cependant, les symptômes peuvent parfois être plus graves et/ou des complications peuvent survenir. Si les symptômes sont graves, une déshydratation peut survenir.

La diarrhée et les vomissements peuvent provoquer une déshydratation. Un avis médical doit être demandé d'urgence si l'on soupçonne une déshydratation chez un enfant. Les enfants, en particulier les bébés et les enfants de moins de 2 ans, peuvent se déshydrater gravement et rapidement. Une déshydratation légère est fréquente et peut être facilement corrigée en buvant des liquides.

Pour plus d'informations sur les symptômes de la déshydratation chez l'enfant et l'adulte, consultez notre dépliant intitulé Déshydratation.

Traitement de Campylobacter

La plupart des personnes atteintes de campylobacter n'ont pas besoin de traitement spécifique. Les symptômes s'atténuent généralement en quelques jours, le système immunitaire ayant le temps d'éliminer l'infection. Les personnes atteintes de campylobacter peuvent généralement se débrouiller à la maison.

Très occasionnellement, l'admission à l'hôpital est nécessaire si les symptômes sont graves ou si des complications se développent. Cette situation est plus fréquente chez les très jeunes (enfants de moins de 2 ans), les personnes très âgées ou fragiles, ou les personnes souffrant d'autres affections telles qu'une maladie rénale grave.

Les mesures suivantes sont généralement conseillées jusqu'à ce que les symptômes s'atténuent :

Des liquides pour prévenir la déshydratation

Il faut encourager l'enfant à boire beaucoup. S'il n'y a pas de vomissements, il est conseillé d'augmenter les volumes et la fréquence. En cas de vomissements, il est conseillé d'administrer de petites quantités de liquide, mais fréquemment (comme décrit ci-dessus). L'objectif est de prévenir la déshydratation. Toutefois, il est préférable d'éviter les boissons gazeuses ou les grandes quantités de jus de fruits concentrés, car ils peuvent aggraver la diarrhée.

Les bébés de moins de 6 mois présentent un risque accru de déshydratation. En cas de gastro-entérite, il convient de consulter un médecin. L'allaitement au sein ou au biberon doit être encouragé comme d'habitude. La demande d'aliments peut augmenter. Il peut être conseillé de donner des liquides supplémentaires (eau ou boissons de réhydratation) entre les tétées.

Les boissons de réhydratation peuvent être conseillées aux personnes présentant un risque accru de déshydratation (voir ci-dessus pour savoir de qui il s'agit). Elles sont fabriquées à partir de sachets disponibles en vente libre dans les pharmacies et sur ordonnance.

Les boissons de réhydratation offrent un équilibre parfait entre l'eau, les sels et le sucre. La faible quantité de sucre et de sel permet à l'eau d'être mieux absorbée par l'organisme à partir de l'intestin.

Qu'en est-il de la nourriture ?

• Il est conseillé de manger aussi normalement que possible une fois que la déshydratation a été traitée. La correction d'une éventuelle déshydratation est la première priorité.

• Laissez-vous guider par votre appétit - il est généralement recommandé de prendre de petits repas composés d'aliments secs et fades, par exemple des pâtes nature, des toasts nature, du riz nature.

• Les bébés nourris au sein doivent continuer à être nourris au sein s'ils le supportent. Cela s'ajoute parfois à des boissons de réhydratation supplémentaires.

• Les bébés nourris au biberon doivent être nourris avec leur alimentation normale complète s'ils l'acceptent. Là encore, il peut s'agir de boissons de réhydratation supplémentaires.

Ai-je besoin de médicaments ?

Les médicaments contre la diarrhée ne sont généralement pas nécessaires. Les médicaments destinés à stopper la diarrhée ne doivent jamais être administrés aux enfants de moins de 12 ans. Ils peuvent sembler être des remèdes attrayants, mais ils ne sont pas sûrs à administrer aux enfants, en raison des complications graves qu'ils peuvent entraîner.

Un médicament appelé lopéramide peut parfois être conseillé mais doit généralement être évité. Le lopéramide agit en ralentissant l'activité de l'intestin et peut réduire le nombre d'épisodes de diarrhée, mais les symptômes peuvent durer plus longtemps.

Le paracétamol peut être utile pour soulager certains symptômes tels qu'une température élevée ou des maux de tête. L'ibuprofène peut être utile pour les mêmes symptômes s'il n'y a pas de vomissements ou de douleurs abdominales.

Un traitement antibiotique n'est généralement pas nécessaire pour les personnes présentant des symptômes légers, car l'infection disparaît généralement sans traitement. Si les symptômes sont graves (forte fièvre, diarrhée sévère ou sanglante) ou si la personne a un système immunitaire déficient (par exemple, si elle prend des stéroïdes ou si elle suit une chimiothérapie pour traiter un cancer), un antibiotique appelé clarithromycine peut être utilisé (mais il doit être commencé dans les 3 jours suivant l'apparition des symptômes).

Le racécadotril est autorisé en complément de la réhydratation pour traiter les symptômes de la diarrhée aiguë non compliquée chez l'adulte et l'enfant de plus de 3 mois.

Comment attrape-t-on le campylobacter ?

Comme d'autres maladies infectieuses de l'intestin, les germes (bactéries) campylobacter s'acquièrent généralement par l'alimentation. On les trouve dans :

• La viande crue, en particulier la volaille crue ou insuffisamment cuite (poulet, dinde, etc.).

• Lait cru non pasteurisé.

• Champignons.

• Mollusques et crustacés.

• Boire de l'eau contaminée.

• Animaux domestiques (y compris les chats et les chiens) et autres animaux infectés par le campylobacter.

La consommation d'eau contaminée en voyage est une cause fréquente d'infection par Campylobacter.

Pour plus d'informations sur cette situation, voir le dépliant séparé intitulé Diarrhée du voyageur. Campylobacter est l'un des nombreux germes susceptibles de provoquer la diarrhée du voyageur.

Quand dois-je consulter un médecin ?

En cas de gastro-entérite, quelle qu'en soit la cause (y compris une éventuelle intoxication alimentaire causée par campylobacter), un avis médical doit être demandé dans les situations suivantes :

• Si l'enfant atteint est âgé de moins de 6 mois.

• En cas de suspicion de déshydratation (manque de liquide dans le corps) (voir plus haut).

• En cas de vomissements importants et d'incapacité à s'hydrater (il est préférable d'essayer d'administrer de très petites quantités de liquide - par exemple, chez un enfant de plus de 2 ans, 10 ml toutes les 10 minutes ou chez un adulte, 25 ml toutes les 5 minutes). Si même cette quantité de liquide ne peut être maintenue, il convient de consulter un médecin).

• En cas de somnolence ou de confusion.

• S'il y a du sang dans les diarrhées ou les vomissements.

• En cas de fortes douleurs abdominales.

• Si l'infection a été contractée à l'étranger.

• En cas de symptômes très graves ou d'aggravation de la maladie.

• Si la fièvre ne diminue pas avec le temps ou avec le paracétamol.

• Si les symptômes ne s'apaisent pas (par exemple, des vomissements pendant plus de 2 jours ou une diarrhée qui ne commence pas à s'apaiser après 4 jours. La diarrhée se prolonge souvent un peu plus longtemps, mais les épisodes doivent être moins violents, moins fréquents et devenir plus solides).

• S'il y a d'autres symptômes inhabituels tels qu'une éruption cutanée.

• S'il existe une affection sous-jacente telle que le diabète ou une maladie rénale et que les symptômes ne s'estompent pas rapidement.

• En cas d'affaiblissement du système immunitaire, dû à des médicaments tels que la chimiothérapie ou à une maladie telle que le SIDA.

• Si l'on soupçonne qu'une intoxication alimentaire a été contractée en mangeant des plats de restaurant ou des plats à emporter.

Quelle est la fréquence de campylobacter ?

Les germes (bactéries) Campylobacter sont les bactéries les plus courantes à l'origine des intoxications alimentaires au Royaume-Uni. Public Health England rapporte qu'en Angleterre et au Pays de Galles, le nombre de cas est passé de 52 381 en 2016 à 56 729 en 2017. Les chiffres de 2018 et 2019 étaient très similaires à ceux de 2017. Il y a probablement beaucoup plus de cas qui ne sont pas testés.

Qui contracte la campylobactérie ?

L'intoxication alimentaire à Campylobacter peut toucher n'importe qui, quel que soit l'âge. Elle peut être plus fréquente chez les personnes suivantes

• Les personnes qui voyagent dans les pays en voie de développement où l'assainissement et l'hygiène alimentaire peuvent être moins stricts.

• Personnes travaillant avec des animaux de ferme.

• Les personnes qui travaillent dans l'industrie de la viande.

Comment le campylobacter est-il diagnostiqué ?

De nombreuses personnes reconnaissent une intoxication alimentaire à ses symptômes typiques. Si les symptômes sont légers, il n'est généralement pas nécessaire de consulter un médecin ou de recevoir un traitement médical spécifique. Par conséquent, l'infection par Campylobacter peut ne pas être "confirmée".

Toutefois, dans certaines circonstances, il peut être nécessaire de consulter un médecin en cas d'intoxication alimentaire (voir ci-dessus quand consulter un médecin).

En général, il est conseillé aux personnes atteintes de gastro-entérite de rester chez elles et de ne pas se faire examiner. Si un examen est conseillé (par exemple, chez les jeunes enfants ou les personnes très âgées), on vérifiera les signes de déshydratation et souvent la température, le pouls et la tension artérielle, ainsi que le ventre (l'abdomen) à la recherche d'une éventuelle sensibilité.

Le clinicien peut demander un échantillon de selles pour rechercher des bactéries. En général, cet échantillon n'est pas demandé avant le 7e jour de la maladie si la diarrhée persiste. L'échantillon de selles est envoyé au laboratoire pour y être analysé. La présence de Campylobacter est confirmée si le germe (bactérie) est trouvé dans l'échantillon de selles.

Un échantillon de selles n'est pas toujours nécessaire. Il est susceptible d'être suggéré dans certaines situations, telles que

• Voyages récents à l'étranger.

• Malaise grave.

• Présence de sang ou de pus dans les selles.

• Si la diarrhée ne se résorbe pas au bout d'une semaine.

• Avoir été récemment hospitalisé ou avoir reçu un traitement antibiotique récent.

• Avoir une autre maladie, en particulier une maladie qui affecte le système immunitaire.

• Avoir un emploi qui implique la manipulation d'aliments.

La raison pour laquelle un échantillon de selles n'est pas toujours nécessaire est que, dans la plupart des cas, la maladie diarrhéique est due à un virus qui n'apparaît pas dans le test. Même en cas de cause bactérienne, le fait de savoir quelle bactérie est à l'origine de la maladie ne signifie pas nécessairement qu'un traitement est nécessaire. La plupart des cas de campylobacter s'améliorent d'eux-mêmes avant même que les résultats du test de selles ne soient connus.

Y a-t-il des complications ?

Les complications sont rares au Royaume-Uni. Elles sont plus fréquentes chez les personnes très jeunes ou âgées. Elles sont également plus fréquentes en cas d'affection permanente (chronique) telle que le diabète ou si le système immunitaire ne fonctionne pas normalement (par exemple, en cas de prise de médicaments stéroïdiens à long terme ou de traitement par chimiothérapie pour un cancer). (par exemple, en cas de prise de médicaments stéroïdiens à long terme ou de traitement par chimiothérapie pour un cancer).

Les complications possibles sont les suivantes :

• Déséquilibre en sel (électrolytes) et manque de liquide (déshydratation). Il s'agit de la complication la plus fréquente. Elle survient lorsque les sels et l'eau perdus dans la diarrhée ou les vomissements ne sont pas remplacés par une consommation suffisante de liquides. Si vous parvenez à boire beaucoup de liquides, il est peu probable qu'une déshydratation se produise, ou alors elle sera légère et se résorbera rapidement en buvant. Une déshydratation sévère peut entraîner une chute de la pression artérielle, ce qui peut réduire le flux sanguin vers les organes vitaux. Si la déshydratation n'est pas traitée, il est possible que les reins soient endommagés. Certaines personnes gravement déshydratées doivent recevoir du liquide directement dans une veine, ce qui nécessite une admission à l'hôpital. Les personnes très jeunes, âgées ou enceintes sont plus exposées au risque de déshydratation.

• Complications réactives. Dans de rares cas, d'autres parties du corps peuvent "réagir" à une infection qui se produit dans l'intestin. Cela peut provoquer des symptômes tels qu'une inflammation des articulations(arthrite réactive), une inflammation de la peau et une inflammation des yeux ( conjonctivite ou uvéite).

• L'infection peut se propager à d'autres parties du corps, comme la circulation sanguine, le foie ou le pancréas, mais cela est rare.

• Des syndromes de diarrhée persistante peuvent rarement se développer - par exemple :

  • Le syndrome du côlon irritable est parfois déclenché par une intoxication alimentaire.

  • L'intolérance au lactose peut parfois se manifester pendant un certain temps après une intoxication alimentaire. On parle alors d'intolérance au lactose "secondaire" ou "acquise". Ce phénomène est plus fréquent chez les enfants. La muqueuse intestinale d'un enfant peut être endommagée par un épisode de gastro-entérite. Il en résulte un manque d'une substance chimique (enzyme) appelée lactase, nécessaire pour aider l'organisme à digérer un sucre (le lactose) présent dans le lait. L'intolérance au lactose se traduit par des ballonnements, des douleurs abdominales, des vents et des selles liquides après la consommation de lait. La situation s'améliore avec le temps, au fur et à mesure que la muqueuse intestinale se cicatrise.

• Le syndrome de Guillain-Barré peut rarement être déclenché par une infection au campylobacter. Il s'agit d'une affection qui touche les nerfs du corps et des membres, provoquant une faiblesse et des problèmes sensoriels. Pour plus de détails, voir la fiche séparée intitulée Syndrome de Guillain-Barré.

• Efficacité réduite de certains médicaments. Lors d'un épisode d'intoxication alimentaire, les médicaments peuvent être moins bien absorbés par l'intestin et ne pas être aussi efficaces. Ceci est particulièrement important pour les médicaments contre l'épilepsie, le diabète et les contraceptifs.

Peut-on prévenir l'apparition de campylobacter ?

L'Agence britannique des normes alimentaires (Foods Standards Agency) a identifié les "4 C" pour aider à prévenir les intoxications alimentaires, y compris celles causées par le campylobacter :

Propreté

• Maintenir les surfaces de travail et les ustensiles propres.

• Se laver et se sécher les mains régulièrement, mais surtout après être allé aux toilettes, avant de préparer des aliments, après avoir manipulé des aliments crus et avant de toucher des aliments prêts à être consommés.

• Nettoyer régulièrement les toilettes avec un désinfectant.

• Porter des gants pour manipuler le pot d'un enfant.

• Ne pas préparer de nourriture pour d'autres personnes si elles souffrent de diarrhée ou de vomissements.

• Couvrir les plaies ou les coupures sur les mains avec un sparadrap imperméable avant de toucher les aliments.

• Changer régulièrement les torchons et les serviettes.

• Se laver les mains après avoir touché des animaux de compagnie ou des animaux, après avoir visité des fermes et après avoir jardiné.

La cuisine

• S'assurer que les aliments sont bien cuits, en particulier la viande. Cela permet de tuer les germes (bactéries). Les aliments doivent être cuits à cœur et être très chauds au milieu.

• Si vous réchauffez des aliments, ils doivent être bien cuits et chauds au milieu.

• Ne pas réchauffer les aliments plus d'une fois.

Il est également conseillé de ne boire que du lait pasteurisé ou bouilli et d'éviter de boire de l'eau jugée dangereuse (y compris d'éviter les boissons contenant des glaçons qui pourraient avoir été fabriqués à partir d'eau insalubre).

Refroidissement

• Les aliments qui doivent être refroidis ou réfrigérés doivent l'être. Si les aliments sont laissés hors du réfrigérateur, les bactéries peuvent se multiplier au point de provoquer une intoxication alimentaire.

• Un réfrigérateur doit être maintenu entre 0°C et 5°C.

• Les restes d'aliments doivent être refroidis rapidement, puis réfrigérés. Le fait de les sortir de la casserole et de les placer dans un récipient peu profond peut accélérer le processus de refroidissement.

Contamination croisée

Ce phénomène se produit lorsque des bactéries passent d'un aliment (généralement un aliment cru) à un autre aliment. Cela peut se produire si des aliments se touchent directement, si un aliment s'égoutte sur un autre, ou si les mains, les ustensiles ou le matériel - comme les couteaux ou les planches à découper - touchent un aliment puis un autre. Ce risque peut être évité en

• Se laver les mains après avoir touché des aliments crus.

• Séparer les aliments crus des aliments cuits ou "prêts à consommer".

• Conserver la viande crue dans un récipient hermétique au fond du réfrigérateur.

• Ne pas utiliser la même surface ou planche à découper pour préparer des aliments crus et des aliments prêts à consommer.

• Veiller à ce que les couteaux et les ustensiles soient nettoyés après la préparation des aliments crus.

Absence du travail

Il est important de s'absenter du travail, de l'école, de l'université, etc. jusqu'à au moins 48 heures après le dernier épisode de diarrhée ou de maladie (vomissements). Les contacts avec d'autres personnes doivent être évités autant que possible pendant cette période.

Si une personne travaillant avec des denrées alimentaires présente des diarrhées ou des vomissements, elle doit en informer son employeur et quitter immédiatement la zone de manipulation des denrées alimentaires. Si la présence de campylobacter est confirmée, elle doit en informer son employeur et s'absenter du travail jusqu'à au moins 48 heures après le dernier épisode de diarrhée ou de vomissement.

Une personne atteinte d'une infection à campylobacter et travaillant avec des groupes de personnes vulnérables, telles que les personnes âgées, les personnes souffrantes ou les jeunes, doit en informer son employeur.