
Quelle est la saison du rhume des foins au Royaume-Uni et comment éviter les symptômes ?
Révision par le Dr Colin Tidy, MRCGPAuteur : Dr Sarah Jarvis MBE, FRCGPPublié pour la première fois le 6 mai 2019
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Pour une personne sur cinq, l'arrivée du printemps ou de l'été après les longs et froids mois d'hiver est une bénédiction mitigée - et une poudre microscopique en est responsable. Le rhume des foins est dû à une allergie au pollen produit par les graminées (d'où le terme "foin" dans rhume des foins) ou parfois par les arbres ou les mauvaises herbes.
Dans cet article :
Si vous souffrez du rhume des foins, votre système immunitaire s'emballe lorsque vous êtes exposé au pollen, ce qui se traduit par des éternuements et une respiration parfois sifflante. Heureusement, des mesures simples permettent de contrôler les symptômes chez la plupart des gens.
Le nom médical du rhume des foins est la rhinite allergique saisonnière : saisonnière parce qu'elle a tendance à se produire pendant les mêmes quelques mois chaque année ; et rhinite pour l'inflammation ('-itis') du nez. En fait, le rhume des foins affecte aussi souvent les yeux et la gorge.
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Quand la saison du rhume des foins atteint-elle son apogée ?
La plupart des personnes souffrant de rhume des foins sont allergiques au pollen de graminées, dont la période de pointe se situe entre mai et juillet. D'autres sont allergiques au pollen des arbres (pic de mars à mai), d'autres encore au pollen des mauvaises herbes (pic de juillet à septembre), et les plus malchanceux réagissent aux trois.
La délicate muqueuse du nez et des yeux contient des cellules conçues pour lutter contre les envahisseurs de l'organisme, tels que les germes. Dans le cas du rhume des foins, ces cellules réagissent au contact du pollen en libérant des substances chimiques, notamment des histamines. Parfois, les mêmes substances chimiques, qui provoquent une inflammation et une irritation, peuvent être libérées par des cellules situées au fond de la gorge ou dans les sinus.
Il en résulte des éternuements, un nez bouché ou qui coule, des démangeaisons et des larmoiements. Plus rarement, il peut entraîner des maux de tête, une perte d'odorat et des douleurs au niveau des sinus, derrière le front ou les pommettes. Le rhume des foins est une affection "atopique", c'est-à-dire qu'il touche les personnes qui ont tendance à souffrir d'allergies. L'eczéma et l'asthme sont d'autres affections atopiques. Le fait d'être atteint d'une de ces affections augmente le risque d'en avoir d'autres, et un rhume des foins sévère peut déclencher des symptômes d'asthme. Certaines personnes ne souffrent d'asthme que pendant la saison du rhume des foins.
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Pourquoi certaines personnes développent-elles soudainement un rhume des foins ?
If you're asking "why have I suddenly developed hay fever" this spring, you're not alone. For many, the warmer weather can bring about the unwanted symptoms of hay fever - even if they've never experienced these symptoms in the past.
par Amberley Davis

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Rhume des foins
Le rhume des foins est causé par une allergie au pollen. Les symptômes courants du rhume des foins sont un écoulement nasal, des démangeaisons et/ou une obstruction nasale, des éternuements et des démangeaisons oculaires. Les traitements courants sont un spray nasal ou un médicament antihistaminique et/ou un spray nasal stéroïdien. D'autres traitements sont parfois utilisés si les traitements courants ne fonctionnent pas aussi bien.
par le Dr Doug McKechnie, MRCGP
Comment vaincre le rhume des foins
Éviter le pollen dans la mesure du possible peut faire une énorme différence sur les symptômes. Les bulletins météorologiques donnent souvent des informations sur le taux de pollen du lendemain. Vous pouvez rester à l'intérieur lorsque le taux est élevé, fenêtres fermées. N'oubliez pas que c'est surtout l'herbe qu'il faut éviter si vous souffrez en été. Les champs d'huile de colza jaune vif sont souvent accusés d'être à l'origine du rhume des foins, mais le pollen de colza est trop lourd pour flotter facilement et n'est que rarement en cause.
Si vous êtes en déplacement, vous pouvez encore réduire votre exposition au pollen. Un simple baume nasal sous les narines permet de piéger le pollen. Étonnamment, il peut soulager les symptômes oculaires et nasaux. Essayez la vaseline ou le baume nasal Haymax. Un filtre à pollen pour votre voiture ne doit pas coûter une fortune et peut vous éviter bien des soucis sur les longs trajets. Si vous en avez un, faites-le réviser avant la saison du rhume des foins.
Lorsque vous rentrez chez vous après avoir été à l'extérieur, changez vos vêtements d'extérieur, car le pollen peut s'y être collé. Idéalement, lavez-vous les cheveux afin de ne pas emporter de pollen au lit. En parlant de lit, oubliez ces visions de linge propre soufflant doucement dans une brise d'été sur le fil à linge. Tous les vêtements, et en particulier les draps, doivent être séchés à l'intérieur, à l'abri du pollen.
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Faut-il prendre des antihistaminiques ?
Il existe de nombreux médicaments efficaces contre le rhume des foins, en fonction de vos symptômes. Les comprimés antihistaminiques empêchent la libération de l'histamine, responsable des démangeaisons et des larmoiements. De nos jours, de nouvelles versions sans somnolence sont disponibles sans ordonnance auprès de votre pharmacien.
Cependant, les antihistaminiques n'ont pas tendance à déboucher le nez bouché. Pour cela, vous avez besoin d'un spray nasal, qui contient généralement une petite dose de stéroïdes. Pour ce qui est des yeux, des gouttes ophtalmiques régulières contenant un médicament qui empêche les cellules immunitaires de libérer de l'histamine devraient aider. Ces deux médicaments doivent être pris régulièrement pour être pleinement efficaces. Il peut être intéressant de commencer à les prendre quelques semaines avant l'apparition des symptômes du rhume des foins, car il faut parfois quelques jours pour qu'ils fassent pleinement effet.
Dans les cas très graves, une immunothérapie (exposition à de minuscules quantités de pollen pour que l'organisme s'y habitue) peut être recommandée. Il ne s'agit pas d'une solution miracle : vous devrez peut-être suivre le traitement pendant trois saisons avant d'être totalement soulagé, mais les effets bénéfiques persistent pendant au moins deux ans après l'arrêt du traitement.
Historique de l'article
Les informations contenues dans cette page ont été évaluées par des cliniciens qualifiés.
6 mai 2019 | Publié à l'origine
Auteur: :
Dr Sarah Jarvis MBE, FRCGPExaminé par des pairs
Dr Colin Tidy, MRCGP

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