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Devons-nous porter des masques après la pandémie ?

Devons-nous porter des masques après la pandémie ?

Le port de masques de protection a été un élément essentiel de la stratégie de lutte contre le COVID-19, au même titre que le programme de vaccination et la distanciation sociale. Toutefois, depuis l'assouplissement des restrictions au Royaume-Uni au cours de l'été, les gens sont moins nombreux à porter des masques en public. Mais devrions-nous continuer à les porter pour prévenir la propagation des maladies à l'avenir, même après la pandémie ?

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Pourquoi le port d'un masque est-il important pour empêcher la propagation du COVID-19 ?

Le port d'un masque facial peut constituer à la fois une protection personnelle contre le COVID-19 et une mesure de santé publique visant à empêcher la propagation de la maladie à d'autres personnes, en particulier les personnes vulnérables.

"Un masque de qualité appropriée comme N95, KN95 et, dans certains cas, un masque en tissu peut contribuer à réduire les risques et à offrir une protection en cas de pandémie d'agents respiratoires, comme la grippe ou le SRAS", déclare Rodney E. Rohde, professeur de sciences de laboratoire clinique et spécialiste des maladies infectieuses à l'université d'État du Texas.

"Ils peuvent offrir une protection aux personnes, en particulier dans les environnements à haut risque, non seulement contre les agents pathogènes respiratoires, mais aussi contre les allergies saisonnières. C'est particulièrement positif pour les personnes immunodéprimées", ajoute-t-il. "La communauté mondiale de la santé doit mieux communiquer sur les raisons d'utiliser des masques afin de renforcer la confiance.

Devons-nous porter des masques après la pandémie ?

Les cas de COVID-19 augmentant en même temps que la grippe et les rhumes, certains experts ont suggéré qu'il serait prudent de renforcer le port obligatoire du masque dans les lieux intérieurs très fréquentés. Mais devons-nous continuer à porter des masques même après la fin de la pandémie?

"D'un point de vue professionnel et personnel, je pense qu'il s'agit d'un choix individuel, à moins qu'une urgence de santé publique ne l'impose", déclare M. Rohde. "Toutefois, je prévois de continuer à porter un masque après la pandémie. Dans ce contexte, je prévois de porter un masque dans les environnements à haut risque. Par exemple, lorsque je voyage en avion, en train ou en bus".

M. Rohde précise qu'il portera également un masque dans les lieux très fréquentés où l'on ne connaît pas le statut vaccinal ou l'état de santé des autres personnes. "Par exemple, lors de grandes cérémonies dans des lieux très fréquentés et peu ventilés, tels que des concerts, des réunions et des conférences", précise-t-il.

"La recherche et les informations personnelles continuent de montrer la valeur de la réduction des risques qu'un masque peut offrir contre les pathogènes respiratoires et les allergènes.

S'il n'est peut-être pas judicieux de porter un masque 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 une fois que le COVID-19 aura été maîtrisé, le port d'un masque est facile et peut se justifier dans les environnements à risque. Il peut également s'avérer logique de le faire pendant la saison des rhumes et des grippes. En fin de compte, chaque personne qui choisit de porter un masque fait un petit geste supplémentaire pour rester en bonne santé, elle et son entourage, dans un avenir post-COVID.

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Comment les masques de protection protègent-ils contre le COVID-19 ?

Les masques peuvent contribuer à freiner la propagation du COVID-19, car le virus responsable de la maladie se transmet principalement dans l'air. Cela signifie que les personnes atteintes du virus - en particulier celles qui sont asymptomatiques et ignorent qu'elles le sont - le transmettent par les gouttelettes respiratoires qu'elles exhalent lorsqu'elles toussent, éternuent ou parlent. Ces gouttelettes sont ensuite inhalées par quelqu'un d'autre.

En outre, l'infection par le COVID-19 peut être transmise par des particules beaucoup plus petites que nous respirons - ce que l'on appelle la propagation par aérosol. Ces particules étant très petites et légères, elles restent en suspension dans l' air et s'accumulent dans l'air autour d'une personne infectée si la ventilation est insuffisante.

De nombreuses études ont montré que les masques aident à empêcher ces gouttelettes et particules de s'échapper dans l'air. Une autre étude portant sur des personnes souffrant de grippe ou de rhume a montré que le port d'un masque chirurgical réduisait considérablement la quantité de ces virus respiratoires émis sous forme de gouttelettes et d'aérosols.

Les données épidémiologiques suggèrent également que les masques peuvent contribuer à freiner la propagation des maladies. L'année dernière, des chercheurs américains ont comparé le taux de croissance du COVID-19 avant et après la mise en place de masques dans 15 États et dans le district de Columbia. Ils ont constaté que l'obligation de porter un masque entraînait un ralentissement du taux de croissance quotidien du COVID-19, qui devenait plus évident avec le temps.

Il est important de se rappeler que les masques en tissu offrent une protection bien moindre au porteur que les équipements de protection individuelle (EPI) tels que les respirateurs FFP3. Cependant, ils semblent jouer un rôle beaucoup plus important dans la réduction des risques pour les personnes se trouvant à proximité. Dans une large mesure, en ce qui concerne les masques en tissu, le mantra "le mien te protège, le tien me protège" s'applique.

Y a-t-il des inconvénients à porter un masque après COVID-19 ?

Dans des pays comme la Chine, Singapour et Taïwan, le port du masque était déjà courant avant l'apparition du coronavirus. Après l'apparition du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2002, les masques sont devenus de plus en plus populaires pour prévenir les infections.

Dans les pays occidentaux, dont le Royaume-Uni, le port du masque est un phénomène nouveau. Si certains y voient un moyen important d'enrayer la propagation du virus et un signe de considération sociale, d'autres ont politisé les masques, affirmant qu'ils portaient atteinte aux droits individuels.

Il est donc peu probable que le port du masque se généralise à l'avenir. Si les masques peuvent réduire la transmission du COVID-19, ils présentent néanmoins certains inconvénients. Pour certains, les masques peuvent être inconfortables et causer des problèmes de communication pour ceux qui utilisent la lecture labiale. Toutefois, le port du masque n'est qu'une forme de protection parmi d'autres, au même titre que la vaccination, le fait de rester chez soi en cas de malaise et la distanciation sociale.

"J'essaie de faire comprendre aux autres qu'un masque sert surtout à réduire les risques. Il ne protège pas à 100 %, mais le port de la ceinture de sécurité non plus", explique M. Rohde. "Il s'agit de réduire les risques liés aux agents pathogènes respiratoires. Nous aurons toujours besoin de vaccins et d'autres mesures d'atténuation en matière de soins de santé et de santé publique pour nous protéger et protéger les autres.

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Les informations contenues dans cette page ont été évaluées par des cliniciens qualifiés.

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